mardi 30 octobre 2012

Le retour

Salut mes amis zombies,

Je suis rentré à Salvador. Malheureusement, mon voyage a fini le samedi dernier. La nostalgie est déjà vivante. Je m'excuse de ne pas avoir mis à jour le blog souvent. Après le 6 octobre, quand j'ai rencontré Everaldo à Nice, nous avons voyagé autour de la France et à Amsterdam dans une façon intense. Je n'ai pas eu du temps de raconter des nouvelles. Mais, maintenant, je le ferai. Il y a eu beaucoup des expériences inoubliables et je les partagerai avec vous.

Pour voir les photos du voyage, visitez mon profil sur facebook.

À très bientôt.

mardi 16 octobre 2012

Encore la crise

Les effets de la crise sont évidents en Europe. C'est possible de les voir dans une première promenade dans qualques grandes villes. Les immigrants sont dans tous les lieux, en incluant les places publiques où ils habitent avec ses familes. Dans le cours de français à Toulouse, il y avait quatre jeunes femmes espagnoles qui y ont immigré. Plusieurs établissements, surtout les snack-bars, ont des employés étrangers. Dans mon dernier post, j'ai parlé d'un collègue de chambre, un jeune garçon immigrant qui j'ai connu à Genève, et dont l'histoire m'a tellement touché.

Aujourd'hui, j'ai lu un article, en portugais, sur le blog Socialista Morena qui parle de ce problème. Je le partage à vous.

Quando eu tinha 20 e poucos anos e queria morar um tempo no exterior, estudando, muita gente no Brasil e na América do Sul queria fazer o mesmo, mas para fugir da crise econômica, da miséria, da desigualdade social, da inflação, de países às voltas com a austeridade imposta pelo FMI (Fundo Monetário Internacional), inclusive o nosso. Queriam migrar para o “primeiro mundo”, onde não tinha nada disso, para ter uma vida melhor. Chegando lá, eram alvo de preconceito e se sujeitavam aos piores trabalhos para viver seu sonho de “melhorar” de vida.
Em 1995 finalmente consegui juntar um dinheirinho para estudar na Espanha, onde fiquei dois anos. E me impressionava cotidianamente com a maneira como os sul-americanos, migrantes, eram tratados pelo conservadorismo espanhol, sobretudo os que têm traços indígenas, chamados de forma depreciativa de “sudacas”, corruptela de sudamericanos. Nunca fui maltratada, até por passar quase anônima entre os espanhóis, com meus traços supostamente parecidos com os deles. Mas ouvi, sim, muitas vezes a pergunta: “Depois que você terminar o curso, vai continuar aqui?” Como quem diz: “Vai continuar aqui disputando nossos empregos?” Não, eu não fiquei.
Não sinto alegria nenhuma com a crise econômica pela qual passa a Europa, sobretudo porque amo a Espanha e desejo tudo de bom para o país. Mas não deixa de ser irônico que os espanhóis e muitos europeus estejam vivendo agora uma situação muito parecida com a nossa então. Quem diria! Nós, os “sudacas” que alguns queriam ver expulsos de lá, talvez estejamos hoje em melhor situação do que eles. E muitos, muitos espanhóis –117 mil de 2011 para cá, segundo o jornal El Pais – estão deixando a terra natal para buscar uma vida melhor em outros países, exatamente como os “sudacas” faziam. Mesmo levando em consideração os africanos, que continuam indo para lá, a Espanha já possui um saldo migratório negativo: mais gente sai do que entra.
O cúmulo da ironia: o principal destino dos espanhóis é a América Latina. De acordo com um estudo da União Européia, o fluxo de migrantes entre os países europeus e a América Latina se inverteu nos últimos anos. Cada vez mais cidadãos da Europa vêm à América Latina em busca de trabalho e não o contrário. A campeã de “foragidos” é a Espanha, seguido pela Alemanha, Holanda e Itália. Os países que mais recebem os europeus são o Brasil, a Argentina, a Venezuela e o México.
Particularmente triste é descobrir que a Europa (e também os EUA) copia do outrora “terceiro mundo” seu pior: a desigualdade social. Dados do FMI indicam que a distância entre ricos e pobres aumenta com a crise –imagina se os ricos deixariam de lucrar com ela. Nos EUA, o 1% da população que ganha mais dinheiro e detinha 10% da riqueza do país, nos últimos 30 anos passou a deter 20% da riqueza. Mas continuemos com o exemplo da Espanha. Prognósticos do FMI citados pelo jornal ABC apontam que a terra de Miguel de Cervantes só voltará a crescer em 2018. Mas, neste meio tempo, o número de milionários crescerá 110%! Ou seja, não há dúvida que lucram com a miséria alheia.
A Espanha já é detentora dos infelizes títulos de campeã em desigualdade social entre os países da eurozona, de fracasso escolar e de desemprego entre os jovens. Um em cada três jovens entre 15 e 24 anos deixaram os estudos antes de acabar o nível secundário, segundo o estudo da Unesco “Educação Para Todos”, suplantando a média européia, que é de um em cada cinco. Os serviços sociais já atendem 8 milhões de necessitados e a Cruz Vermelha lançou, pela primeira vez, uma campanha para arrecadar fundos para necessitados do próprio país.
Talvez tenha chegado o momento de os espanhóis e os europeus em geral tentarem descobrir respostas para seus problemas econômicos não no primeiro mundo de Angela Merkel, dos EUA ou do FMI, mas nos países emergentes. De crise, nós, sudacas, entendemos.
Cynara Menezes

dimanche 7 octobre 2012

L'immigrant dort à côté

Je suis allé à Suisse ce week-end où je suis resté à Lausanne et à Genève, deux jours chaqu'une. Les photos de ce voyage sont ici et ici. Dès que je suis arrivé, j'ai remarqué dans les lieux plus visités quelques avertissement des risques de vol aux touristes. Je les avait jamais vue en France et en Belgique. J'ai aussi remarqué que il y a beaucoup d'immigrants portugais en Suisse, c'était très commun d'entendre personnes en parlant portugais dans la rue, dans les trains, dans l'aéroport. Et, donc, je m'ai enregistré au auberge "Youth Genève Hostel" hier. Dans ma chambre, il y avait quatre hommes, jeunes et pas, entre eux un garçon espagnol qui a décidé immigré à Genève à cause de la crise.

Ce garçon dont le prénom je ne sais pas – très curieux – restait au auberge pour quatre nuits. Il avait l'air tense, très inquièt. Il a vers 25 ans, blanc, les yeux clairs, les cheveux courts. Il est beau, sportif, taille moyenne. Quand je suis arrivé à la chambre, il parlait à un autre collègue de chambre, un parisien. Ainsi que le dernier est sorti, il a commencé à parler à moi. Je me suis aperçu qu'il racontait cet histoire au parisien. Comme j'ai été d'accord à lui entendre, il m'a demandé de parler en espagnol. Alors, je me suis assis sur le lit.

Il a dit qu'il a immigré pour trouver un travail, car les conditions dans son pays sont mauvaises et l'économie suisse est très forte. Au premier jour à Genève, il a dormi dans la rue puisque il n'avait pas trouvé un hébergement. Mais, selon lui, ça c'était un risque prévu. Le garçon a dit aussi qu'il demandait des nourritures dans une organisation social suisse et, là-bas, il a rencontré plusiers immigrants dans la même situation, la majorité des portugais et des espagnols. Je lui ai posé pourquoi ne pas changer de pays, ne pas immigrer au Canada ou Amérique du Sud, par exemple. Il m'a répondu qu'il a des familles en Argentine, mais son envie de rester à Genève avait dévenue un problème personnel. Il veut améliorer son français et gagner d'argent pour aider les immigrants. Maintenant, son rêve est combattre contre le puissance suisse: les banques. J'ai posé comment il ferra ça, mais il ne m'a pas répondu.

Il m'a raconté une histoire: il a rencontré une prostitute dans la principale gare et elles ont parlé un peu. Elle avait décidé de rentrer à son pays d'origine (la Roumanie), car elle se sentait très seule en Suisse, bien qu'elle y avait gagné beaucoup d'argent. Ensuite, il m'a dit qu'il avait jamais fait ce type de travail, qu'il jamais se deviendrait homosexuel pour survivre. J'ai noté le besoin de affirmer ça. Je lui ai posé quel est son domaine de travail, mais il ne m'ai pas répondu. Enfin, il a dit qu'il utilise la raison, l'intelligence, qu'il n'est pas un fanatique et qu'il déteste la violence. 

Enfin, j'ai mal dormi cette nuit, car un autre collègue, un vieux, s'est levé quatre fois pour allé au toilette. Tous dans la chambre a beaucoup ronflé toute la nuit. Et, finallement, mon collègue immigrant est retourné de la soirré trop tard, vers 6:30.

mercredi 3 octobre 2012

Mon cahier du cinéma

Après la première semaine de séjour à Toulouse, j'ai décidé de régarder un film. Il y a deux grands théâtres proches de la Alliance Française. Un jour, après mon cours, je suis allé au UGC, devant la Place Wilson, j'ai vu l'affiche des films et, voilà, j'ai regardé mon premier film en français, sans soustitre: Monsieur Lahzar. J'ai compris presque tout bien qu'il soit été très difficile de comprendre ce que les enfants disaient. Comme le résultat a eté satisfaisant, j'ai répeté l'expérience quatre fois plus, l'un d'elles dans un autre théâtre, le Gaumont.

Le but de ce post est seulement partager les films qui j'ai regardé à Toulouse. Je ne sais pas si et quand les films seront en exhibition au Brésil. Le titre est just une blague, je ne suis pas un critique de cinéma. Donc, j'informe mon évaluation comme dans les magazines, en étoiles:

* mauvais
** regulier
*** bon
**** formidable

1. Monsieur Lahzar
Il s'agit d'un film québécois réalisé par Philippe Falardeau. L'histoire est bien légère et le vocabulaire est très facile de comprendre. J'ai eu de difficulté de comprendre ce que les enfants disaient à cause de la diction.
Évaluation: ***


2. Do Not Disturb
C'était l'avant-première du film, en présence du réalisateur e d'une actrice. François Cluzet, l'acteur d'Intouchables, est protagoniste de ce film aussi. Les dialogues sont le coeur du film, et ils sont très vites, le vocabulaire n'est pas facile de comprendre. Donc, je ne l'ai pas compris bien. Sans évaluation.


3. Caravaggio
Il s'agit d'un film produit en 1985. Il a fait partie de l'affiche de "Jeudi Culturel" de la Cinémathèque de Toulouse. L'audio était en anglais et le soustitre en français. Le séance a commencé en retard, car quelques personnes sont arrivés après l'horaire prévue et la salle avait été remplie. C'était bizarre.
Évaluation: ***


4. Les Saveurs du Palais
J'adore les films dont le thème est la gastronomie. Il s'agit d'un film inspiré sur les faits réels, très léger et facile de comprendre. Mais l'histoire n'a pas produit un bon film.
Évaluation: **


5. Dans la Maison
C'était l'avant-première du nouveau film réalisé par François Ozon, en présence du acteur protagoniste, Fabrice Luchini. Le casting est formidable, le scénario et la réalisation sont aussi impeccables. Ce film m'a beaucoup surppris, il est très intelligent. Je le recommande... je ne parlerai plus! Régardez-le.
Évaluation: ****